On est rarement épargné par le mal de dos dans sa vie. La lombalgie peut être ponctuelle (Lombalgie Aigue) mais elle doit nous alerter à prendre des mesures avant qu’elle ne devienne chronique. Elle peut être liée à de nombreux facteurs souvent combinés. Elle résulte d’un déséquilibre entre les capacités de notre corps et les contraintes que nous lui faisons subir.
Il est important de poser un diagnostic pour en trouver la/les cause(s) et de mettre en œuvre des solutions personnalisées. Aussi, il ne faut jamais arrêter de bouger afin de se préserver de la lombalgie ou afin d’en limiter les conséquences.
La lombalgie correspond à des douleurs localisées au niveau du bas du dos (zone lombaire de la colonne vertébrale). Cette zone est composée de vertèbres, de disques intervertébraux, de moelle épinière, de ligaments, de nerfs, de muscles et de tendons. Les douleurs sont le plus souvent liées aux muscles, disques intervertébraux et aux nerfs. Lorsque la racine du nerf est irritée, des douleurs peuvent apparaitre dans les jambes.
La lombalgie attend de façon quasi chronique les personnes âgées de plus de 55 ans. Cependant, elles peuvent toucher tout le monde sans limite d’âge : femmes enceintes, personnes qui manutentionnent régulièrement ou constamment en position statique, adolescents en période de croissance, …
On distingue les lombalgies aiguës des lombalgies chroniques :
🡪 La lombalgie est souvent qualifiée de « mal du siècle » car nos vies sont de plus en plus sédentaires.
Il est important de poser un diagnostic sur une situation de lombalgie. Le médecin traitant permet de faire une première analyse globale de votre situation et d’identifier des premiers accompagnements. Il pourra également vous orienter vers d’autres spécialistes si nécessaire afin de vous aider à trouver les causes de vos problèmes. Il est cependant possible que les causes de lombalgies ne soient pas identifiées ce qui n’empêche pas de trouver des solutions.
Les solutions curatives sont différentes en fonction du type de lombalgies :
Pourquoi pratiquer une activité physique adaptée ?
Bouger dans sa journée surtout lorsqu’on a un métier sédentaire mais aussi pratiquer des activités physiques régulière adaptées permet de :
Depuis plus de 25ans, l’Association Siel Bleu propose des programmes d’activité physique adaptée et formation aux gestes facilitant le quotidien permettant d’éviter ou de soigner la lombalgie.
La COVID-19 est une maladie infectieuse qui affecte principalement les fonctions respiratoires et dont les symptômes disparaissent dans la plupart des cas en 2 à 3 semaines.
Lorsque ces symptômes persistent au-delà de 12 semaines et en l’absence d’autre pathologie, le phénomène est communément appelé affections post-COVID ou COVID long. 7.1 % des personnes atteintes d’un épisode de COVID-19 ont présenté une ou plusieurs affections post-COVID (soit 2,06 millions de personnes).
Si la COVID19 sait se faire oublier, ce sujet reste d’actualité car dans le cadre d’un COVID long, l’amélioration est parfois très lente, fluctuante et voire incomplète dans 30 % des cas (Source : Santé Respiratoire France).
Les répercussions vont bien au-delà des simples symptômes physiques.
Une réponse immunitaire trop faible permettrait au virus de persister dans le corps humain et d’engendrer des complications sérieuses et durables.
Des symptômes divers souvent cumulés, notamment :
Indirectement :
Ne pas “laisser traîner” et de ne pas s’auto-diagnostiquer.
Prenez contact en priorité avec votre médecin généraliste. Celui-ci organisera et coordonnera si nécessaire une prise en charge, à partir des recommandations de la Haute Autorité de Santé. Il pourra notamment vous adresser :
Se réadapter progressive à l’effort.
IMPORTANT : une reprise trop précoce de l’activité physique peut aggraver la situation.
Si tous les feux sont au vert, il est alors possible d’inverser progressivement la spirale du déconditionnement physique :
Adapter son alimentation à l’effort :
« Le Covid long touche uniquement les personnes vulnérables ». FAUX ! Les personnes présentant des pathologies chroniques sont particulièrement exposées aux formes graves du COVID-19. Mais ce n’est pas le cas des personnes touchées par un épisode de COVID long. Cette forme de la maladie peut concerner les enfants et les adolescents, mais « la principale population qui fait des Covid long, ce sont des femmes autour de 40 ans » (Source : Dr Benjamin Rossi ).
Quel programme ! Après une journée de travail passée devant un écran, se retrouver sur le canapé devant la télé, avec son ordinateur portable sur les genoux, pendant que l’on consulte son téléphone pour twitter ou être en conversation virtuelle avec ses amis.
La consommation excessive d’écrans, souvent définie comme une dépendance, a des effets néfastes sur les individus. La question est souvent posée pour les enfants et renvoie à la responsabilité éducative des parents. Pourtant les adultes sont aussi concernés par la question.
Si l’addiction aux écrans est dommageable pour la communication entre êtres humains et donc au fonctionnement de la société, notre dépendance aux écrans engendre des effets négatifs sur la santé parfois insoupçonnés.
8 français sur 10 sont conscients de ne pas maîtriser leurs usages d’écrans sans pour autant être en mesure de changer leurs habitudes (source : baromètre MILDECA/Harris Interactive 2021).
La dépendance aux écrans en plein essor, dès le plus jeune âge :
Le phénomène a été intensifié par le développement du télétravail (source : étude Ipsos 2022) :
Cet usage intensif a des impacts négatifs la santé mentale et sociale :
Mais aussi sur notre santé physique :
Faire son diagnostic de sa consommation d’écran :
Apprendre à maîtriser son temps d’écran :
Essayer la diète numérique :
Si votre consommation d’écrans est addictive :
Trouver des addictions alternatives et saines telles que les jeux de société, le sport, la médiation ou l’organisation de fêtes entre amis pourquoi pas, afin de recréer du lien social réel et non virtuel.
« La dépendance aux écrans ne concerne que les enfants ». FAUX !
Les usages d’écrans par des adultes sont aussi susceptibles d’être problématiques, dès lors qu’ils se font au détriment d’autres activités sociales essentielles ou se caractérisent par une perte de contrôle.
L’Accident Vasculaire Cérébrale, dit AVC, atteint plus de 110 000 personnes par an en France (source Santé Publique France), soit un AVC toutes les 4 minutes. Cette pathologie est des plus redoutées. Pour les survivants, c’est souvent un drame personnel et familial en ce qu’il laisse des séquelles physiques, intellectuelles et psychologiques.
L’AVC est un sujet d’enjeu mondial de santé publique en ce qu’il constitue la troisième cause de décès, la première cause handicap acquis par l’adulte au cours de son existence et représente 4 % des dépenses de santé des pays développés.
Il existe une infinie variété de situations qui dépendent des caractéristiques de l’AVC, de l’état de santé physique et psychologique de la personne atteinte et de son environnement. Cette complexité a longtemps découragé les recherches dans le domaine post-AVC.
Toutefois, depuis une trentaine d’années, de nombreux travaux de recherche ont permis de mieux comprendre les mécanismes de l’AVC et d’améliorer les moyens d’en favoriser la récupération .
AVC un terme qui recouvre des situations cliniques variées avec pour point commun l’apparition soudaine de troubles neurologiques en rapport avec une lésion cérébrale de cause vasculaire.
La cause d’un AVC peut-être ischémique (le sang n’arrive plus jusqu’au cerveau) ou hémorragique.
Quelques chiffres (Santé publique France):
Il est prouvé que les 3 premiers mois sont d’une importance capitale dans la phase de rémission. Il faut donc se mobiliser dès la sortie de l’hôpital.
Il faut en premier lieu agir sur les symptômes par la stimulation :
Limiter le stress, les angoisses, la fatigue et les troubles du sommeil générés par la maladie et par les changements de situation parfois importants consécutifs à l’AVC, grâce à :
Revisiter son hygiène de vie pour une meilleure récupération et pour éviter la récidive :
¼ des AVC surviennent avant 60 ans et concernent donc des actifs. Selon les séquelles et la nature de l’emploi occupé, la reprise peut être complexe :
Afin d’obtenir de l’aide, des démarches peuvent être effectuées avec l’aide d’une assistante sociale auprès des organismes d’aide au handicap (MDPH) et la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapés (voir l’épisode n°6).
Idée reçue n°1 : « L’AVC ne touche que les personnes âgées » FAUX !
Certes, il menace davantage les plus de 50 ans mais il peut toucher toutes les catégories d’âge, y compris les enfants.
Idée reçue n°2 : « un AVC laisse forcément des séquelles » PAS FORCÉMENT !
Si les traitements actuels permettent parfois une récupération complète du handicap physique toutefois, il persiste souvent un handicap psychologique et invisible (anxiété, labilité émotionnelle, …)
Si la pollution atmosphérique est depuis bien longtemps un sujet de préoccupation sanitaire et environnementale, ce n’est que récemment que la pollution de nos intérieurs est devenue une préoccupation prise au sérieux par les pouvoirs publics.
Nous passons en moyenne 14 heures par jour à notre domicile et environ 80 % du temps dans des lieux fermés. L’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité.
Un air ambiant pollué à des effets néfastes sur la santé qui peuvent aller de la simple gêne olfactive à une irritation des yeux, de la peau, de l’appareil respiratoire, à des crises d’asthme en passant par des problèmes de somnolence. A long terme, cette pollution peut participer à l’apparition de pathologies graves telles que l’AVC ou le cancer du poumon. Les sources de pollution de l’air ambiant sont multiples et peuvent s’accumuler si l’on n’y prend pas garde. Voyons comment respirer un air plus sain chez soi.
3,2 millions de personnes meurent chaque année prématurément de maladies imputables à la pollution de l’air ambiant (OMS), dont 40 000 décès en France (Santé Publique France).vIl faut néanmoins noter une légère baisse de cette mortalité de 5 % par ans les toutes dernières années. Près de la moitié des décès par pneumonie chez l’enfant âgé de moins de 5 ans sont dus à l’inhalation de matières particulaires provenant de la pollution de l’air intérieur.
Les causes de décès sont les suivantes (OMS) :
Les particules fines responsables de la pollution de l’air ambiant soit issues en grande partie de nos activités et de nos comportements :
1. Aérez :
2. Ventilez :
3. Supprimez les sources de pollution :
La pollution extérieure se retrouve et se concentre dans nos intérieurs. Privilégiez dans la mesure du possible la mobilité douce et active (marche à pied et vélo) et prenez les transports en commun (voir l’épisode N°1).
Les craintes de se lancer dans des travaux de rénovation sont nombreuses. Pourtant ne rien faire c’est le risque de voir son logement se dégrader, perdre de sa valeur ou pire devenir un gouffre financier.
A l’inverse, rénover sa maison présente de nombreux avantages tant sur le plan financier, qu’au niveau du confort et de la valeur patrimoniale d’un bien immobilier. Tout est une histoire de méthode.
-> La rénovation thermique des bâtiments, notamment des logements anciens, est essentielle à la réduction des émissions de CO2 et de la consommation énergétique. L’actuelle flambée des tarifs de l’énergie (gaz et électricité) ne fait que renforcer le besoin d’accélérer ces projets : amélioration de l’isolation, installation d’un mode de chauffage plus performant, éclairage plus économe, ventilation, …
Une rénovation peut être réalisée en une seule opération de travaux (rénovation globale) ou en plusieurs opérations de travaux successives (rénovation par étapes).
Pourquoi opter pour une rénovation globale ?
Un projet de rénovation globale va s’intéresser à l’ensemble des postes d’une rénovation énergétique et à leurs interactions, permettant ainsi de répondre au plus près des besoins :
Un exemple : remplacer un système de chauffage pour améliorer son confort thermique et réduire sa facture, sans se poser la question de l’isolation de l’habitat :
Le système de chauffage sera dimensionné aux déperditions importantes du logement et une grande partie de la chaleur produite sera gaspillée.
Suite à une étape ultérieure d’isolation de l’habitat, le système de chauffage se trouvera sur-dimensionné au regard d’un logement à faible déperdition. Celui-ci fonctionnera donc à régime réduit, ce qui entraînera une surconsommation et une usure prématurée.
Sur la facture, ce sont des euros qui s’envolent pour un confort qui ne sera pas forcément satisfaisant.
Le programme FranceRénov’ s’adresse aux propriétaires et résidents de logements individuels de plus de 15 ans.
Tous les niveaux de ressources y ont droit ; néanmoins, des plafonds de revenus définissent quatre profils, et quatre barèmes différents. Les foyers modestes accèdent à des sommes plus intéressantes.
Dans ce cadre, vous pouvez faire appel à MonAccompagnateurRénov’, un conseiller en énergie qui peut vous aider sur tous les plans : de la définition d’un projet de qualité, la sélection des artisans, notamment ceux qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), mais aussi l’obtention des aides et des primes tels l’Eco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ), les certificats d’économie d’énergie (CEE) ou encore le crédit d’impôt pour la rénovation énergétique des TPE-PME (mis en place dans le cadre du plan France Relance).
Le label RGE fait partie des critères d’éligibilité obligatoires pour avoir droit aux principales aides aux travaux d’efficacité énergétique (prime Certificats d’économies d’énergie énergie, éco-PTZ…). L’obtention de ce label repose sur un examen de la conformité de l’entreprise à un référentiel d’exigences de moyens et de compétences.
Idée reçue N°1 : « l’isolation à 1 € est une arnaque ! » Faux !
Des abus ont certes été constatés et ont mis à mal la confiance de nombreux particuliers, mais une majorité d’entreprises proposent des solutions professionnelles de qualité, sous condition de revenus. Il est possible de se rassurer en s’adressant à des entreprises ayant pignon sur rue, dont vous aurez eu vent par le bouche à oreilles ou en observant les avis donnés en ligne. Rendez-vous également sur le site FranceRénov’ pour consulter la liste des artisans référencés.
Idée reçue N°2 : « Les travaux de rénovation énergétique concerne uniquement les propriétaires » FAUX !
Les locataires, les bailleurs et les copropriétaires sont également en droit d’entreprendre des projets liés à la rénovation énergétique et sont également éligible aux aides financières préalablement citées.
Le réseau éco-Habitat et la Foncière Chênelet, membre de l’Alliance du Sourire,
à l’origine de cette série, peuvent vous offrir une aide précieuse en matière d’habitat,
soit en accompagnant votre projet d’adaptation de votre habitat,
soit en vous orientant vers d’autres solutions.
Des liens utiles :
On entend beaucoup parler de bienveillance, de bienveillance au travail, de bienveillance à l’école, de bienveillance dans la vie quotidienne et même de la bienveillance envers soi !
Dans un monde d’individualité et de violence, le besoin de bienveillance reprend toute sa place.
Issu du latin « benevolens » qui signifie très simplement « vouloir ou veiller au bien ». En d’autres termes, il s’agit de notre capacité à nous montrer indulgent et attentionné envers les autres de façon désintéressée.
Aussi pour être bienveillant, il faut être armé d’empathie, être en capacité de comprendre autrui (et non de ressentir les mêmes émotions que les autres).
Être bienveillant, c’est aussi faire preuve d’indulgence, de comprendre, de pardonner, d’accepter les différences, de ne pas juger l’autre… ou soi-même.
Il ne peut y avoir de bienveillance si l’on pense que l’Homme est mauvais par nature.
Pour être bienveillant, il est donc important de ne pas juger les autres, mais de s’expliquer leur comportement, même néfaste, de s’interroger sur leur passé, leurs souffrances, leur éducation, leurs origines, …, toutes ces choses qui peuvent aujourd’hui expliquer, aujourd’hui et maintenant, un comportement que l’on ne trouverait pas adéquat.
Sans cette exercice de compréhension, cette empathie, il est difficile d’être indulgent et donc difficile d’être bienveillant.
L’homme est doué pour se malmener. C’est très logique, il est difficile d’être bienveillant avec les autres sans l’être avec soi-même. Aussi, se mettre soi-même dans un climat positif de bienveillance est une des clés de la réussite, tant sur un plan social, que professionnel, que familial, …, et contribue à notre santé mentale, influençant elle-même notre santé physique.
Alors comment faire ?
Le travail suppose également la vie en communauté, mais manager en bienveillance serait une clé du succès.
L’intérêt d’être bienveillant dans ce domaine est triple :
Dans un contexte de croissance démographique et de réchauffement climatique, l’accès à l’eau potable est l’un des enjeux majeurs du XXIème siècle que le monde occidental a tendance à ignorer.
Dans l’intérêt de chacun et de celui de la planète, nous devons individuellement trouver des solutions pour réduire nos consommations d’eau. En changeant ses habitudes et en utilisant du matériel hydro-économe, il est possible de réduire significativement ses consommations et le montant de ses factures.
Une ressource qui se raréfie et dont le prix augmente :
-> 60 millions de consommateurs constate une hausse moyenne de tarif
de 22 % sur 10 ans en France (2011 et 2021).Une consommation qui s’envole dans les pays développés pour tous les usages : 50 % sont destinés au refroidissement des centrales électriques, 25 % à l’agriculture, 17 % à la consommation directe des ménages et 8 % à l’industrie (source : Futura-sciences).
La consommation des ménage qui reste importante : la moyenne par habitant est passée de 106 litres par jour en 1975 moyenne à 148 litres aujourd’hui mais est en recul depuis le début du siècle (source : le Centre d’information sur l’eau) :
-> Si la part de la consommation des ménages paraît faible, n’oublions pas que nous contribuons indirectement à titre individuel à la consommation agricole, industrielle et à celle des centrales électriques par nos consommations d’aliments, de biens et d’électricité. Et il n’y a pas de petite économie pour la planète…
1. A COURT TERME
Des gestes simples pour limiter le gaspillage :
De petits investissements astucieux :
2. A LONG TERME
Faire des investissements pour récupérer l’eau de pluie (cuve enterrée et pompe à eau de pluie) pour l’usage des toilettes, de l’arrosage extérieur et même de votre lave linge (avec un traitement spécifique).
3. INDIRECTEMENT…
Le prix marchand de l’eau dépend de la qualité des rivières et des nappes souterraines. Plus elles sont polluées, plus elles nécessitent de traitements onéreux. Aussi, nous pouvons aussi agir indirectement en consommant bio et local afin d’encourager les pratiques agricoles vertueuses autour de chez nous :
Idée reçue N°1 : « Le prix de l’eau du robinet est le même partout » FAUX ! Le prix est fixé par chaque commune. Il peut donc varier (les tarifs sont disponibles sur le site de Services Eaufrance).
Idée reçue N°2 : « Je peux collecter l’eau de pluie et en faire ce que je veux » FAUX ! En France, la gestion des eaux de pluie est réglementée et limitée aux usages suivants : arrosage, lavage des véhicules, l’alimentation des chasses d’eau et le lavage des sols et du linge.
Les membre de l’Alliance du Sourire, à l’origine de cette série, peuvent vous offrir une aide
en matière d’habitat, soit en accompagnant votre projet d’adaptation de votre habitat, soit en vous
orientant vers d’autres solutions.Des liens utiles :
2030 : 30 % de la population européenne aura plus de 60 ans.
Comme le définit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1946 : «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’intimité.»
« Peu de gens savent être vieux » disait déjà François de La Rochefoucauld au XVIIème siècle. Processus naturel inévitable, nous avons tous conscience de vieillir et le choix de nous y préparer. Il existe de nombreuses théories sur le “bien-vieillir”. Voici la nôtre.
Le vieillissement des cellules de notre corps est un processus physiologique qui entraîne une lente dégradation des fonctions de l’organisme.
La dégradation physique :
Les troubles neurologiques : les cellules de notre cerveau n’échappent pas au phénomène qui ajoute des dégradations cognitives, entre autres :
De ce cercle vicieux résulte le déconditionnement et la dépendance : l’extinction des habitudes ou des automatismes dû au manque d’activité :
« Pourtant, le vieillissement est influençable car notre longévité dépend de nos gènes à hauteur
de 25 % seulement. Les 75 % restants sont liés à notre environnement et nos comportements. »Alors comment bien vieillir ?
Même si elle peut en engendrer, la vieillesse n’est ni une maladie, ni un obstacle. Pour bien vieillir, il est vital de travailler sur soi et pour soi, afin de repousser les méfaits du vieillissement tant que possible.
Bien vieillir, c’est bien entendu prendre soin de sa santé physique, mais aussi ralentir le vieillissement cérébral et préserver sa santé mentale et sociale.
Pratiquer une activité physique régulière et adaptée
On ne le répètera jamais assez, pratiquer une activité physique régulière et adaptée à son état de santé est primordial (Recommandation de l’OMS : 150 minutes d’activité d’endurance modérée ou 75 min d’activité d’intensité soutenue par semaine).
Elle a notamment pour effet :
Manger mieux car une alimentation saine et équilibrée a une influence directe sur le fonctionnement du corps et prévient de nombreuses maladies cardiovasculaires et neurodégénératives.
2. ENTRETENIR SA SANTE MENTALE
Il est important de pratiquer des activités ludiques, à la fois stimulantes et destressantes :
3. MAIS AUSSI PRENDRE SOIN DE SON ENVIRONNEMENT !
« Le mariage ferait vieillir prématurément » FAUX ! Selon une étude tchèque, lorsqu’ils sont mariés, les hommes peuvent se targuer de vivre neuf ans de plus et les femmes jusqu’à sept ans. La vie à deux apporte en effet une forme de protection (financière, émotionnelle, affective, …) ,de la tendresse et de l’amour, gages de longévité !
L’Association Siel Bleu prend soin des personnes de grand-âge en proposant des programmes qui associent activité physique adaptée, nutrition et formation aux gestes facilitant le quotidien . Il s’agit également d’un accompagnement psychologique visant à améliorer la confiance en soi et à maintenir le lien social.
Les liens utiles :
On entend par « canicule », une période de températures élevées d’au moins trois jours consécutifs, qui ne descendent pas en dessous de 30°C – 35°C.
Les canicules sont de plus en plus nombreuses du fait du réchauffement climatique et entraînent un risque sanitaire pour la population.
Certaines catégories de personnes souffrent davantage de la canicule, notamment les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques, les nourrissons et les femmes enceintes. Il est nécessaire de les en protéger.
Intensification du changement climatique
Depuis plusieurs décennies déjà on observe un dérèglement climatique. C’est un phénomène mondial principalement dû à l’activité humaine, notamment à l’émission de gaz à effet de serre.
Plusieurs phases de canicules sont désormais observées chaque année.
En 2022, pour les trois périodes de canicules et dans les départements concernés, 2 816 décès en excès ont été estimés soit une surmortalité relative de +16,7 %.
L’excès de mortalité le plus important a été observé lors de la deuxième canicule (+22,7 %), durant le mois de juillet. Les personnes âgées de 75 ans et plus sont les plus touchées.
Des organismes en péril.
L’exposition à de fortes chaleurs constitue une agression pour l’organisme. En effet, lorsque la température du corps augmente rapidement, une personne peut être victime d’un coup de chaleur menant à un risque de déshydratation et d’hypertension.
C’est le moment d’agir ! Lorsque l’organisme commence à souffrir de la chaleur, il envoie des signaux d’alerte :
La canicule a également un effet sur les capacités cognitives, sur notre empathie. Elle peut engendrer de l’irritabilité ou de l’agressivité notamment, chez certaines personnes.
A COURT TERME :
Rafraîchir son logement :
Bien s’hydrater : pour éviter la déshydratation, buvez régulièrement et sans attendre d’avoir soif. Il est conseillé de consommer au moins 1,5 à 2 litres d’eau quotidiennement, pour maintenir une élimination urinaire normale. Attention : la consommation d’alcool diminue les capacités de lutte contre la chaleur et favorise la déshydratation. Évitez aussi les boissons à forte teneur en caféine (café, thé, cola) ou très sucrées (sodas), car elles augmentent la sécrétion d’urine.
Trouver de la fraîcheur : avoir accès pendant une à deux heures par jour à des espaces de ressourcement naturelles tels que les bords d’eau, les parcs. Ce sont des endroits naturellement frais et dans lesquels l’esprit va aussi pouvoir récupérer de la chaleur. En effet, la nature a un impact sur l’hypertension, les problèmes respiratoires : cardiovasculaires, la vitalité et l’humeur.
« Pensez à vos proches fragiles !
Proposez très souvent des boissons aux personnes dépendantes (enfants, personnes âgées, handicapées ou souffrant de troubles mentaux), même si elles n’en demandent pas. Appelez régulièrement pour prendre des nouvelles. Il est également possible d’inscrire les personnes les plus fragiles au Registre Canicule afin qu’elles bénéficient une attention particulière (généralement par téléphone auprès du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)). »
A PLUS LONG TERME :
L’isolation et la ventilation d’un logement protègent également d’une augmentation trop rapide de la température intérieure au logement.
Pour lutter contre la canicule en ville, des aménagements plus ou moins importants peuvent être faits dans le but d’apporter de la fraîcheur aux habitants :
Les membre de l’Alliance du Sourire, à l’origine de cette série, peuvent vous offrir une aide en matière d’habitat, soit en accompagnant votre projet d’adaptation de votre habitat, soit en vous orientant vers d’autres solutions.
LES LIENS & NUMEROS UTILES :