Il est du devoir et de l’intérêt de la société de rendre l’environnement plus accessible aux personnes en situation de handicap, d’encourager leur insertion sociale par le biais de la scolarisation, de la formation, de l’emploi et par un habitat adapté.
Tout refus d’aménagement raisonnable est une forme de discrimination. La loi définit un droit à la compensation et pose le devoir pour la société de développer l’accessibilité pour tous.
Les nombreuses démarches législatives laissent penser que les personnes handicapées sont aujourd’hui mieux acceptées et intégrées dans la société. Pourtant, elles sont encore confrontées à l’exclusion sociale. Le système éducatif classique peine à intégrer les enfants handicapés. L’insertion professionnelle des personnes handicapées en âge de travailler dans les entreprises classiques est difficile.
Par ailleurs, peu de personnes dans cette situation bénéficient d’une reconnaissance administrative RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé), faute notamment de connaître leurs droits.
Pour commencer, l’Organisation Mondiale de la Santé définit en 2001 le handicap de la façon suivante : toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales ou cognitives, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.
Il peut être pluriel, c’est-à-dire physique, cognitif, mental, maladie chronique, physique, les troubles du spectre autistique.
Le handicap n’est ni la maladie, ni la déficience mais la conséquence de l’un ou plusieurs de ces facteurs. Il survient alors quand une personne, dont certaines de ses capacités sont altérées, se retrouve dans un environnement inadapté qui la limite dans ses activités.
Sources INSEE (Enquête Handicap-Santé 2008-2009 pour la France).
Sources INSEE (Enquête Handicap-Santé 2008-2009 pour la France).
Sources Ministère de la Santé et de la Solidarité (2016 pour la France).
Traditionnellement en France, 2 choix d’habitat pour les personnes handicapées :
La troisième voie : l’habitat inclusif
L’habitat accompagné, partagé et inséré dans la vie locale, dit habitat inclusif est en plein développement.
Ainsi il est destiné aux personnes en situation de handicap qui font le choix, à titre de résidence principale, d’un mode d’habitation regroupé, entre elles ou avec d’autres personnes. Ce mode d’habitat regroupé est assorti d’un projet de vie sociale encadré.
Ce type d’habitat est hautement bénéfique pour les personnes handicapées car il permet de conserver ou de reconstruire un lien social, favorisant également une stimulation physique, cognitive, …
Idée reçue n°1 : Une personne handicapée ne peut occuper que certains postes dans l’entreprise ? Faux et illégal ! Dans le secteur privé comme le public, il n’existe plus d’emploi réservé spécifiquement pour les personnes en situation de handicap.
Idée reçue n°2 : Une personne handicapée représente systématiquement un coût important pour un employeur car il va falloir aménager son poste de travail ? Faux ! Selon l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph), seules 15 % des embauches de personnes handicapées nécessitent un aménagement de poste de travail.
Pour aller plus loin…
Familles Solidaires participe au développement de l’habitat inclusif depuis 2013, en créant partout en France des habitats pour des personnes en perte d’autonomie liée à l’âge, au handicap et la maladie.
Des liens utiles :