La perte d’autonomie se traduit par l’incapacité pour une personne d’effectuer certains actes de la vie courante. Elle est souvent liée au vieillissement mais peut aussi résulter d’une maladie, d’un handicap.
La notion de « maintien à domicile » désigne le fait qu’une personne en perte d’autonomie (atteinte de maladie chronique, en situation de handicap ou simplement âgée) fasse le choix de rester chez elle plutôt que de bénéficier d’un placement en établissement spécialisé.
Au cours des trente dernières années, différents dispositifs se sont développés permettant aux personnes en perte d’autonomie de vivre chez soi en toute sécurité avec le soutien nécessaire.
ATTENTION : Le dispositif du gouvernement cité dans la vidéo a changé au 1er janvier 2024. Nous vous invitons à vous référer aux informations mises à jour ci-dessous ainsi que celles dans la fiche à télécharger ci-contre.
Les facteurs de la perte d’autonomie sont le handicap, les maladies chroniques et le vieillissement. Ceux-ci engendrent :
85 % des Français affirment vouloir vieillir chez eux. (Source : enquête IFOP en 2019).
Rester chez soi est une préoccupation et un souhait majeur pour les personnes en perte d’autonomie. Les raisons de cette volonté sont tant affectives que financières.
4 millions de seniors seraient en perte d’autonomie d’ici 2050 contre 2.5 millions en 2019. (Source : INSEE 2019). Cette très probable évolution est de plus en plus considérée par les politiques publiques. Il sera notamment nécessaire de remédier au manque de place dans les établissements spécialisés (EHPAD, maisons médicalisées, …) qui aujourd’hui n’accueillent que 9 % des personnes en perte d’autonomie, mais surtout d’offrir des solutions à celles et ceux qui ne peuvent en profiter pour des questions financières.
Adapter ou aménager son logement afin de prévenir le risque de chute :
Demander une aide financière. Depuis le 1er janvier 2024, MaPrimeAdapt’ est la nouvelle aide unique pour les travaux d’adaptation des logements pour les personnes âgées et celles en situation de handicap. Elle s’adapte à chaque situation et pourra financer 50% ou 70% des travaux en fonction des ressources du ménage. (Mise à jour : 19/03/2024)
Opter pour l’habitat partagé. Pour les personnes moyennement dépendantes, la colocation est une solution pratique. Par ailleurs, de plus en plus de programmes proposent des lieux de vie commune permettant l’entraide et la mise en commun des moyens.
Pour aller plus loin…
Les membre de l’Alliance du Sourire, à l’origine de cette série, peuvent vous offrir une aide au maintien à domicile, ceci en préservant autant que possible vos capacités physiques et cognitives ou en vous proposant un accompagnement à l’amélioration de votre habitat (notamment aide au financement, choix des artisans qualifiés, coordination et suivi des travaux, …).
Des liens utiles :