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Épisode 27 : REPRENDRE LE COURS DE SA VIE APRÈS UN ÉPISODE DE « COVID LONG »

La COVID-19 est une maladie infectieuse qui affecte principalement les fonctions respiratoires et dont les symptômes disparaissent dans la plupart des cas en 2 à 3 semaines.

Lorsque ces symptômes persistent au-delà de 12 semaines et en l’absence d’autre pathologie, le phénomène est communément appelé affections post-COVID ou COVID long. 7.1 % des personnes atteintes d’un épisode de COVID-19 ont présenté une ou plusieurs affections post-COVID (soit 2,06 millions de personnes).

Si la COVID-19 sait se faire oublier, ce sujet reste d’actualité car dans le cadre d’un COVID long, l’amélioration est parfois très lente, fluctuante et voire incomplète dans 30 % des cas. (Source : Santé Respiratoire France). Les répercussions vont bien au-delà des simples symptômes physiques.

C’est quoi le problème ?

Une réponse immunitaire trop faible permettrait au virus de persister dans le corps humain et d’engendrer des complications sérieuses et durables.

Des symptômes divers souvent cumulés, notamment :

  • Une fatigue sévère et des troubles du sommeil engendrant des troubles de la concentration,
  • Une gêne respiratoire provoquant un essoufflement rapide,
  • La perte du goût et/ou de l’odorat,
  • Des douleurs articulaires et musculaires, et céphalées,
  • Des troubles cardiaques,
  • Des troubles digestifs,
  • Des manifestations cutanées.

Indirectement :

  • Une augmentation de la sédentarité engendrant une perte du lien social, et dans certains cas une addiction aux écrans, voire une “phobie de l’extérieur”,
  • Des difficultés personnelles (jusqu’à des épisodes dépressifs) et/ou professionnelles,
  • Des désordres psychologiques dus au stress très important lié à la maladie.

Comment réagir si les symptômes persistent ?

Ne pas “laisser traîner” et de ne pas s’auto-diagnostiquer.

Prenez contact en priorité avec votre médecin généraliste. Celui-ci organisera et coordonnera si nécessaire une prise en charge, à partir des recommandations de la Haute Autorité de Santé. Il pourra notamment vous adresser :

  • à un pneumologue pour un bilan respiratoire,
  • ainsi que d’autres spécialistes en fonction des symptômes survenus (rééducation gustative par exemple).

Se réadapter progressive à l’effort.

IMPORTANT : une reprise trop précoce de l’activité physique peut aggraver la situation.
Si tous les feux sont au vert, il est alors possible d’inverser progressivement la spirale du déconditionnement physique :

  • Se faire accompagner par un médecin du sport qui réalisera si nécessaire des examens plus poussés.
  • De reprendre une activité physique adaptée et très progressive en commençant par des efforts peu soutenus visant à améliorer ses capacités respiratoires, comme les étirements et la marche.

Adapter son alimentation à l’effort.

  • Aux fruits et légumes à forte teneur en vitamines et antioxydants,
  • Aux sucres lents qui vous donneront de l’énergie tout au long de la journée,
  • Aux protéines animales saines (œufs, volaille et poissons gras) pour reconstituer la masse musculaire),
  • Aux huiles de colza, de noix, d’olives pour leurs vertus anti-inflammatoires, pour améliorer
    le fonctionnement de votre système cardiovasculaire.

Une idée reçue…

« Le Covid long touche uniquement les personnes vulnérables ». FAUX ! Les personnes présentant des pathologies chroniques sont particulièrement exposées aux formes graves du COVID-19. Mais ce n’est pas le cas des personnes touchées par un épisode de COVID long. Cette forme de la maladie peut concerner les enfants et les adolescents, mais « la principale population qui fait des Covid longs, ce sont des femmes autour de 40 ans » (Source : Dr Benjamin Rossi).

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  22 novembre 2023
  03:58