La COVID-19 est une maladie infectieuse qui affecte principalement les fonctions respiratoires et dont les symptômes disparaissent dans la plupart des cas en 2 à 3 semaines.
Lorsque ces symptômes persistent au-delà de 12 semaines et en l’absence d’autre pathologie, le phénomène est communément appelé affections post-COVID ou COVID long. 7.1 % des personnes atteintes d’un épisode de COVID-19 ont présenté une ou plusieurs affections post-COVID (soit 2,06 millions de personnes).
Si la COVID-19 sait se faire oublier, ce sujet reste d’actualité car dans le cadre d’un COVID long, l’amélioration est parfois très lente, fluctuante et voire incomplète dans 30 % des cas. (Source : Santé Respiratoire France). Les répercussions vont bien au-delà des simples symptômes physiques.
Une réponse immunitaire trop faible permettrait au virus de persister dans le corps humain et d’engendrer des complications sérieuses et durables.
Des symptômes divers souvent cumulés, notamment :
Indirectement :
Prenez contact en priorité avec votre médecin généraliste. Celui-ci organisera et coordonnera si nécessaire une prise en charge, à partir des recommandations de la Haute Autorité de Santé. Il pourra notamment vous adresser :
IMPORTANT : une reprise trop précoce de l’activité physique peut aggraver la situation.
Si tous les feux sont au vert, il est alors possible d’inverser progressivement la spirale du déconditionnement physique :
« Le Covid long touche uniquement les personnes vulnérables ». FAUX ! Les personnes présentant des pathologies chroniques sont particulièrement exposées aux formes graves du COVID-19. Mais ce n’est pas le cas des personnes touchées par un épisode de COVID long. Cette forme de la maladie peut concerner les enfants et les adolescents, mais « la principale population qui fait des Covid longs, ce sont des femmes autour de 40 ans » (Source : Dr Benjamin Rossi).