L’Accident Vasculaire Cérébrale, dit AVC, atteint plus de 110 000 personnes par an en France (source Santé Publique France), soit un AVC toutes les 4 minutes. Cette pathologie est des plus redoutées. Pour les survivants, c’est souvent un drame personnel et familial en ce qu’il laisse des séquelles physiques, intellectuelles et psychologiques.
L’AVC est un sujet d’enjeu mondial de santé publique en ce qu’il constitue la 3ème cause de décès, la première cause handicap acquis par l’adulte au cours de son existence et représente 4 % des dépenses de santé des pays développés.
Il existe une infinie variété de situations qui dépendent des caractéristiques de l’AVC, de l’état de santé physique et psychologique de la personne atteinte et de son environnement. Cette complexité a longtemps découragé les recherches dans le domaine post-AVC.
Toutefois, depuis une trentaine d’années, de nombreux travaux de recherche ont permis de mieux comprendre les mécanismes de l’AVC et d’améliorer les moyens d’en favoriser la récupération.
Le terme AVC englobe diverses situations cliniques caractérisées par l’apparition soudaine de troubles neurologiques liés à une lésion cérébrale d’origine vasculaire.
La cause d’un AVC peut-être ischémique (le sang n’arrive plus jusqu’au cerveau) ou hémorragique.
Quelques chiffres (Santé publique France) :
Il est prouvé que les 3 premiers mois sont d’une importance capitale dans la phase de rémission. Il faut donc se mobiliser dès la sortie de l’hôpital.
Agir sur les symptômes par la stimulation :
Limiter le stress, les angoisses, la fatigue et les troubles du sommeil générés par la maladie et par les changements de situation parfois importants consécutifs à l’AVC, grâce à :
Revoir son hygiène de vie pour une meilleure récupération et pour éviter la récidive :
¼ des AVC surviennent avant 60 ans et concernent donc des actifs. Selon les séquelles et la nature de l’emploi occupé, la reprise peut être complexe :
Afin d’obtenir de l’aide, des démarches peuvent être effectuées avec l’aide d’une assistante sociale auprès des organismes d’aide au handicap (MDPH) et la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapés. (Voir l’épisode n°6).
Idée reçue n°1 : « L’AVC ne touche que les personnes âgées » FAUX !
Certes, il menace davantage les plus de 50 ans mais il peut toucher toutes les catégories d’âge, y compris les enfants.
Idée reçue n°2 : « Un AVC laisse forcément des séquelles » PAS FORCÉMENT !
Si les traitements actuels permettent parfois une récupération complète du handicap physique toutefois, il persiste souvent un handicap psychologique et invisible (anxiété, labilité émotionnelle, …)