Longtemps, les maladies cardiovasculaires ont été considérées comme inéluctables conséquences du vieillissement. La situation a changé dans les années 1960, avec l’identification des premiers facteurs de risque, en premier lieu la sédentarité en augmentation, suite à la modification de nos modes de vie.
Ces pathologies n’ont cessé de progresser les dernières décennies. Il existe pour autant des moyens de s’en protéger.
400 personnes meurent chaque jour en France de maladies cardiovasculaires. Celles-ci sont également responsables de situations de l’invalidité et de diminution de la qualité de vie qui affectent en France plus de 2,2 millions de personnes. (Source : Fédération Française de Cardiologie).
Hypertension, diabète, le surpoids, l’excès de mauvais cholestérol, le tabac, le vieillissement, sont autant de facteurs à l’origine de maladies cardiovasculaires, car ils peuvent gêner la circulation sanguine et fragiliser les vaisseaux. Ceux-ci peuvent se rompre lorsqu’un caillot se forme dans une artère bouchée par le dépôt de cholestérol sur ses parois.
Les antécédents familiaux ne doivent pas être négligés, même s’il ne faut pas en faire une fatalité.
Ces maladies se développent « sans bruit », c’est-à-dire sans symptôme apparent, de manière insidieuse et s’expriment cliniquement à un stade avancé de leur évolution et provoquant des dégâts souvent irréversibles : angine de poitrine, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC).
Près de 80 % des maladies cardiovasculaires précoces peuvent être évités grâce à des comportements sains. Limiter la prise de poids, le taux de graisses dans le sang et le stress permet de diminuer le risque de diabète et d’hypertension artérielle.
La pratique d’une activité physique adaptée 3 heures par semaine, ou de façon intense 3 fois 20 minutes par semaine, réduit de 30 % le risque de décès prématuré par accident cardiovasculaire.
Potentiellement, grâce à l’activité physique, le cœur supporte mieux l’effort, le taux de glucose et de lipides est maîtrisé et stable, le sang est fluidifié et le risque de formation de caillots sanguins réduit.
L’activité physique doit être régulière pour avoir un effet positif sur la santé. Commencez par les petits gestes du quotidien :
Il est essentiel de diminuer son niveau de stress. Si l’activité physique vous y aide également, s’accorder du temps pour soi, pratiquer des activités de détente comme la lecture, la musique… sont aussi des leviers importants.
Le bien-être et l’optimisme entraînent une baisse de 35 % de la mortalité cardiovasculaire. Pourtant, 1/3 des Français déclarent ne rien mettre en œuvre pour lutter contre le stress.
Idée reçue n°1 : « Je suis jeune, je n’ai pas de risque cardiovasculaire ». C’est faux ! L’âge est un des facteurs qui augmente le risque cardiovasculaire. Mais il ne s’agit pas non plus de maladies de personnes âgées. En effet, à cause du stress ou encore de l’obésité qu’induisent nos modes de vie, les artères se calcifient et se rigidifient davantage, ce dès 35-40 ans ! Ainsi, les moins de 40-45 ans représentent entre 10 et 30 % des morts subites cardiaques.
Idée reçue n°2 : « Mon père a été victime d’un infarctus, c’est génétique, je risque fortement d’être touché ». Pas uniquement heureusement ! Une bonne hygiène de vie réduira drastiquement le risque cardiaque génétiquement présent.
Idée reçue n°3 : « Les maladies cardiovasculaires sont masculines ». C’est faux ! Plus de la moitié de ces décès concerne des femmes et il s’agit là de la première cause de mortalité chez la femme en France… et la seconde chez l’homme. (Source : Santé Publique France).
Pour aller plus loin…
L’Association Siel Bleu vous aide à bouger depuis plus de 25 ans, en proposant
des programmes associant activité physique adaptée et amélioration de la nutrition. Il s’agit également à tout âge de maintenir un lien social et de se sentir bien dans ses baskets.
Des liens utiles :