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Épisode 01 : PRATIQUER LA MOBILITÉ ÉCO-RESPONSABLE

Le transport et le déplacement sont un enjeu de société et de santé publique. Le transport dans son ensemble est à l’origine de près de 25 % de la pollution atmosphérique, à l’origine de plusieurs millions de morts dans le monde chaque année. L’écosystème planétaire tout entier souffre des gaz à effet de serre issus de l’usage des moteurs à énergies fossiles. Le réchauffement climatique influe négativement sur nos milieux de vie et même sur la production de nourriture.


Nos modes de déplacement nous poussent à la sédentarité, alors que notre corps a besoin de bouger pour rester en bonne santé. Pour notre santé et celle de notre planète, déplaçons-nous autrement ! Il existe de nombreuses solutions pour polluer moins tout en bougeant davantage. Ces solutions ont aussi l’avantage de réduire notre budget et de créer du lien social.

C’est quoi le problème ?

Nos modes de déplacement auto-portés et centrés sur le moteur à énergies fossiles engendrent :

Une sédentarité en progression : risque important pour notre santé

50 % des déplacements urbains de moins de 3 km sont réalisés en voiture et ces trajets courts sont particulièrement polluants (source : Green Peace).
Les personnes très sédentaires ont un risque 112 % plus élevé de souffrir du diabète que les personnes peu sédentaires, un risque 147 % plus élevé d’événement cardiovasculaire, un risque 90 % plus élevé de mortalité due à une maladie cardiovasculaire et un risque 49 % plus élevé de mortalité, toutes causes confondues (source : Observatoire de la prévention).


Une part importante de la pollution de l’air, néfaste pour la santé

Près de 25% de la pollution atmosphérique est issue du secteur du transport et près de 75% de cette pollution est issue du transport routier (source : futura-science.com).


L’exposition aux particules fines réduit l’espérance de vie de 8,2 mois. Elle est à l’origine de 48 000 décès prématurés chaque année en France (source : Santé publique France) et de 9 millions de décès dans le monde (source : The Lancet Planetary Health).


Un risque climatique important pour notre planète et notre survie

En France, le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2019, il représente 31 % des émissions. En 30 ans, les GES des transports ont augmenté de 9 % et cette tendance s’accélère malgré une prise de conscience relative de l’urgence climatique (source : www.notre-environnement.gouv.fr).


En France toujours, nous émettons environ 8 fois plus de CO2 que ce que les limites de la planète sont capables de réguler sans déstabiliser le climat (source : youmatter.world).

Il n’y a pas de petit geste pour l’environnement et il ne faut pas se dédouaner de ces responsabilités. Si la part de la pollution liée aux échanges commerciaux est importante, elle dépend elle aussi de nos modes de consommation.

Comment y remédier ?

Changer ses habitudes au quotidien :
• Bien entendu, il est primordial d’éviter des consommations d’énergies inutiles en télétravaillant quand cela est possible.
• A pied ou à vélo, pour les trajets courts, privilégier la mobilité activé, pour atteindre notamment les 10 000 pas quotidiens ou 150 minutes d’activité physique modérée par semaine recommandés par l’OMS et pour préserver notre environnement.
• Utiliser le vélo électrique pour aller plus loin…


Utiliser les transports en commun quand cela semble nécessaire
Ils nous amènent à marcher 27 minutes en moyenne quotidiennement (IDF-Inserm).

Apprendre à mieux utiliser sa voiture :
• Adopter une conduite éco-responsable en limitant sa vitesse et anticipant ses décélérations.
• Penser à l’autopartage de véhicules mis en place par certaines villes, à la location de véhicule entre particuliers et au covoiturage quand cela est possible pour lesquels il existe de nombreuses plateformes.
• Si vous détenez un véhicule électrique, ne pas tomber dans le panneau de l’usage abusif au prétexte d’un coût au kilomètre plus faible en apparence ou d’un souhait de rentabilisation du véhicule.

Adapter son mode de transport au type trajet à parcourir :
Pour le longs trajets, prendre en compte que le taux d’émissions de CO² par km est de 14 grammes pour le train, 104 grammes pour la voiture et 285 grammes pour l’avion (agence européenne pour l’environnement).

Et demain ?
Malgré l’émergence de la voiture électrique, il n’y a pas de solution technique miraculeuse permettant de réduire concrètement l’impact écologique de nos déplacements auto-portés. Des solutions techniques pourraient voir le jour comme la voiture solaire.
Pour autant, il faudra toujours bouger pour préserver notre santé…

Les idées reçues…

Idée reçue n°1 : je suis à l’abri de la pollution dans mon véhicule ! Non ! Un automobiliste est notamment 3 fois plus exposé aux particules fines qu’un piéton par exemple. Il faut ajouter à cela la pollution liée aux composés volatiles qui émanent de l’intérieur de l’habitacle du véhicule.

Idée reçue n°2 : le premier poste d’émission de CO² d’un foyer n’est pas le chauffage (30 %) mais bien le transport (54 % des émissions) (source : youmatter.world).


Pour aller plus loin !

Avec le programme Eco-Santé de l’Association Siel Bleu :

  • Participez gratuitement tous les mercredis matins à 10h, avec une coach, à une séance en visio d’Activité Physique Adaptée sur le thème de l’éco-mobilité en cliquant ICI
  • Inscrivez-vous gratuitement en ligne au programme Eco-Santé pour profiter de programmes d’activité physique gratuit et accéder à des contenus pratiques dont les solutions de mobilité dans votre région en cliquant ICI

Des liens utiles :

  26 septembre 2022
  04:59