Le transport et le déplacement sont un enjeu de société et de santé publique. Le transport dans son ensemble est à l’origine de près de 25 % de la pollution atmosphérique, à l’origine de plusieurs millions de morts dans le monde chaque année. L’écosystème planétaire tout entier souffre des gaz à effet de serre issus de l’usage des moteurs à énergies fossiles. Le réchauffement climatique influe négativement sur nos milieux de vie et même sur la production de nourriture.
Nos modes de déplacement nous poussent à la sédentarité, alors que notre corps a besoin de bouger pour rester en bonne santé. Pour notre santé et celle de notre planète, déplaçons-nous autrement ! Il existe de nombreuses solutions pour polluer moins tout en bougeant davantage. Ces solutions ont aussi l’avantage de réduire notre budget et de créer du lien social.
Nos modes de déplacement autoportés et centrés sur le moteur à énergies fossiles engendrent :
50 % des déplacements urbains de moins de 3 km sont réalisés en voiture et ces trajets courts sont particulièrement polluants. (Source : Green Peace).
Les personnes très sédentaires par rapport aux personnes peu sédentaires ont :
(Source : Observatoire de la prévention)
Près de 25% de la pollution atmosphérique est issue du secteur du transport et près de 75% de cette pollution est issue du transport routier. (Source : futura-science.com).
L’exposition aux particules fines réduit l’espérance de vie de 8,2 mois. Elle est à l’origine de 48 000 décès prématurés chaque année en France (source : Santé publique France) et de 9 millions de décès dans le monde (source : The Lancet Planetary Health).
En France, le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Il représente 31 % des émissions, en 2019. En 30 ans, les GES des transports ont augmenté de 9 % et cette tendance s’accélère malgré une prise de conscience relative de l’urgence climatique (source : www.notre-environnement.gouv.fr).
En France toujours, nous émettons environ 8 fois plus de CO2 que ce que les limites de la planète sont capables de réguler sans déstabiliser le climat. (Source : youmatter.world).
Il n’y a pas de petit geste pour l’environnement et il ne faut pas se dédouaner de ces responsabilités. Si la part de la pollution liée aux échanges commerciaux est importante, elle dépend elle aussi de nos modes de consommation.
Changer ses habitudes au quotidien et adopter une mobilité éco-responsable:
Utiliser les transports en commun quand cela semble nécessaire
Ils nous amènent à marcher 27 minutes en moyenne quotidiennement (IDF-Inserm).
Apprendre à mieux utiliser sa voiture :
Adapter son mode de transport au type trajet à parcourir :
Pour les longs trajets, considérer que le taux d’émissions de CO² par km est de 14 grammes pour le train, 104 grammes pour la voiture et 285 grammes pour l’avion (agence européenne pour l’environnement).
Et demain ?
Malgré l’émergence de la voiture électrique, il n’y a pas de solution technique miraculeuse permettant de réduire concrètement l’impact écologique de nos déplacements autoportés. Des solutions techniques pourraient voir le jour comme la voiture solaire.
Pour autant, il faudra toujours bouger pour préserver notre santé…
Idée reçue n°1 : je suis à l’abri de la pollution dans mon véhicule ! Non ! Un automobiliste est notamment 3 fois plus exposé aux particules fines qu’un piéton par exemple. Il faut ajouter à cela la pollution liée aux composés volatils qui émanent de l’intérieur de l’habitacle du véhicule.
Idée reçue n°2 : le premier poste d’émission de CO² d’un foyer n’est pas le chauffage (30 %) mais bien le transport (54 % des émissions). (Source : youmatter.world).
Avec le programme Eco-Santé de l’Association Siel Bleu :
Des liens utiles :