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Les liens intergénérationnels, pourquoi faut-il les préserver ?

Depuis les années 1950, l’espérance de vie à la naissance des Français a bondi de 17 ans 1. En raison du vieillissement de la population, plusieurs générations se côtoient aujourd’hui aussi bien dans la sphère privée que professionnelle. On appelle les relations et interactions entre individus de différentes générations : les liens intergénérationnels. Ces liens sont essentiels, car ils englobent le partage de connaissances, d’expériences, de compétences, de valeurs et de traditions.

Dans la famille, les liens intergénérationnels se manifestent notamment à travers les relations entre grands-parents, parents et enfants. Chaque génération y apporte son vécu et ses perspectives uniques, enrichissant ainsi le cadre familial. Au-delà du foyer, ces liens s’étendent à la communauté par le biais d’initiatives intergénérationnelles, telles que des projets éducatifs, des programmes de mentorat et des activités communautaires impliquant des personnes de tous âges.

Promouvoir ces liens intergénérationnels, tant au sein de la famille, de la communauté et des entreprises, permet de renforcer la cohésion sociale et de valoriser l’expérience de chacun.

Les bienfaits pour les anciennes générations

Les conséquences de l’isolement et du sentiment de solitude

La France est le troisième pays d’Europe le plus touché par l’isolement social, avec 2 millions de Français âgés de 60 ans vivants isolés de leurs familles et amis 2. Lorsqu’une personne se trouve dans une situation d’isolement social en raison de relations durablement insuffisantes en nombre ou en qualité, cet isolement nuit à des ressources essentielles nécessaires pour se constituer en tant que personne, accéder aux soins élémentaires et participer à la vie sociale.

Les conséquences physiques, psychologiques et sociales de l’isolement sont graves : relâchement de l’attention à soi, renoncement aux soins, moins bonne alimentation et non-recours aux droits sociaux. La perte d’estime de soi peut entraîner dépression et désespoir. Si cette situation perdure, elle peut devenir dramatique.

L’importance des interactions avec les plus jeunes

Les relations familiales et intergénérationnelles sont essentielles pour la santé physique, mentale et cognitive des personnes âgées. Être en contact avec des plus jeunes permet aux seniors de :

  • Renouer des liens humains et échanger. Les interactions avec les plus jeunes renforcent les relations sociales et diminuent le sentiment d’isolement.
  • Pratiquer de l’activité physique de manière presque inconsciente. Participer aux jeux avec les enfants incite les personnes âgées à bouger plus, améliorant ainsi leur condition physique.
  • Avoir une meilleure estime de soi. Rendre service et prendre soin des autres leur donne un sentiment d’utilité et de valorisation.
  • Sortir des soucis du quotidien. Les personnes âgées se sentent plus à l’aise et appréciées en présence d’enfants qui n’ont pas de préjugés sur la maladie ou l’infirmité.
  • Améliorer les capacités neurosensorielles et cognitives. Répondre aux nombreuses questions des enfants stimule le cerveau, offrant une activité cognitive enrichissante.
  • Apprendre de nouvelles compétences, notamment technologiques. Les jeunes permettent aussi aux personnes âgées de rester connectées dans une société de plus en plus numérique.

Promouvoir ces interactions intergénérationnelles améliore significativement la qualité de vie des seniors, les aidant à se sentir moins isolés et plus engagés dans la vie sociale.

Les bienfaits pour les jeunes générations

Environ deux tiers des enfants de moins de 6 ans sont gardés au moins occasionnellement par leurs grands-parents 3. Ces derniers jouent souvent un rôle essentiel dans la garde et l’éducation de leurs petits-enfants et permettent d’offrir une aide précieuse aux parents.


➡️ Épisode N°9 « Cultiver les liens intergénérationnels »


Transmission de l’héritage et développement des compétences

Pour les enfants, les interactions avec les générations plus âgées, notamment les grands-parents, sont une source inestimable d’apprentissage et de développement de compétences. Ces relations intergénérationnelles permettent aux enfants de bénéficier de la sagesse, de l’expérience et des histoires de vie des aînés, enrichissant leur compréhension du monde et leur apportant des perspectives historiques et culturelles. Les enfants qui entretiennent des relations étroites avec leurs grands-parents ou d’autres aînés développent souvent un plus grand respect pour les personnes âgées et une meilleure appréciation de leur propre héritage culturel.

En outre, ces liens renforcent les compétences sociales et émotionnelles des enfants. Le temps passé avec des grands-parents ou des retraités favorise le développement de l’empathie, de la patience et de la capacité à communiquer avec des personnes de différents âges. Les enfants apprennent également des valeurs importantes telles que le respect, la responsabilité et la gratitude à travers ces interactions.

Bienfaits pour les entreprises

En 2020, 5 millions de seniors ont quitté le marché du travail en France, tandis que 6 millions de jeunes y sont entrés, marquant un remplacement générationnel significatif. Une nouveauté majeure est l’existence simultanée de 4 générations au sein des grandes entreprises.

Les 4 générations présentes en entreprise : 
1) Génération Boomers, nés entre 1946 et 1964
2) Génération X, nés entre 1965 et 1979
3) Génération Y, nés entre 1980 et 1994
4) Génération Z, nés entre 1995 et 2009
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Les 4 générations présentes en entreprise :

  1. Génération Boomers, nés entre 1946 et 1964
  2. Génération X, nés entre 1965 et 1979
  3. Génération Y, nés entre 1980 et 1994
  4. Génération Z, nés entre 1995 et 2009

Cette diversité est un réel défi pour les entreprises et peut même devenir une opportunité. En effet, selon une enquête de l’OMIG (Observatoire du Management InterGénérationnel) en 2015, 85 % des entreprises pourraient grandement améliorer leur efficacité en renforçant la connexion entre les générations. Le management intergénérationnel vise à capitaliser sur l’expérience de chacun pour généraliser les bonnes pratiques à tous les niveaux.

Pour concrétiser cette approche, les managers peuvent adopter plusieurs pratiques tels que :

  • Le Mentoring traditionnel, où les seniors guident les juniors en partageant leur expérience ;
  • Le Reverse Mentoring, où les jeunes aident les aînés à s’approprier les nouvelles technologies et méthodes de travail.

Cependant, pour engager tous les collaborateurs dans cette dynamique, une sensibilisation préalable est essentielle. Cela peut passer par des formations dédiées, des événements organisés spécifiquement, ou encore des initiatives de mise en relation au sein de l’entreprise.

1 INSEE
2 Baromètre “Solitude et isolement quand on a plus de 60 ans en France en 2021” – Petits Frères des Pauvres, 2021.
3 https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/er1070.pdf


Crédit : ©Adobe/ DSHOTPRIME STUDIO – ©PolygoneRH – ©Adobe/ Allistair/peopleimages.com

Le bonus réparation : Donnons une seconde vie à nos appareils ménagers

En France, seulement 40% des produits électroniques et électriques en panne seraient réparés chaque année (ADEME, 2023). Pour éviter que tous ces appareils finissent à la déchetterie bien avant leur fin de vie, depuis décembre 2022, le gouvernement français a instauré un bonus de réparation afin d’encourager davantage les Français à réduire leur empreinte écologique.

La liste des appareils éligibles au bonus réparation

Ce « bonus réparation » s’applique à 71 types d’appareils électriques et électroniques répartis dans 12 grandes catégories :

  • Maison et entretien
  • Beauté et santé
  • Cuisine et cuisson
  • Mobilité électrique
  • Gros électroménager
  • Entretien du jardin
  • Outillage et bricolage
  • Image et son
  • Instrument de musique
  • Objets connectés
  • Informatique et gaming
  • Téléphonie


➡️ Épisode N°13 « Mieux acheter son électroménager »


Consultez l’image ci-dessous pour savoir si votre appareil est éligible et découvrir le montant de réduction auquel vous avez droit.

Bonus réparation : quels sont les appareils éligibles à cette aide ? Et quel est le montant auquel vous avez droit ?
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Maison – Entretien

  • Bonus de 40€ pour un aspirateur (balai / robot / traîneau)
  • Bonus de 20€ pour une centrale vapeur
  • Bonus de 25€ pour un climatiseur
  • Bonus de 15€ pour un défroisseur à main
  • Bonus de 15€ pour un fer à repasser
  • Bonus de 15€ pour un humidificateur
  • Bonus de 20€ pour un nettoyeur vapeur
  • Bonus de 15€ pour un purificateur d’air
  • Bonus de 15€ pour un ventilateur

Cuisine – Cuisson

  • Bonus de 15€ pour une bouilloire
  • Bonus de 15€ pour une centrifugeuse et extracteur
  • Bonus de 15€ pour un grille-pain
  • Bonus de 20€ pour un four micro-ondes
  • Bonus de 15€ pour un four posable
  • Bonus de 15€ pour une friteuse
  • Bonus de 15€ pour une machine à café avec filtre
  • Bonus de 15€ pour une machine à café à capsule
  • Bonus de 25€ pour une machine à café tout automatique
  • Bonus de 15€ pour un robot multifonction
  • Bonus de 25€ pour un robot pâtissier
  • Bonus de 30€ pour un robot / préparateur chauffant
  • Bonus de 15€ pour un presse-agrumes

Instrument de musique.

Bonus de 15€ pour un instrument de musique

Gros électroménager

  • Bonus de 25€ pour une cave à vin
  • Bonus de 25€ pour un congélateur
  • Bonus de 25€ pour une cuisinière
  • Bonus de 25€ de four encastrable (hors micro-ondes)
  • Bonus de 25€ pour une hotte
  • Bonus de 50€ pour un lave-linge
  • Bonus de 50€ pour un lave-vaisselle
  • Bonus de 25€ pour un réfrigérateur
  • Bonus de 25€ pour un réfrigérateur congélateur
  • Bonus de 50€ pour un sèche-linge
  • Bonus de 25€ pour une table de cuisson

Beauté – Santé

  • Bonus de 15€ pour un épilateur
  • Bonus de 15€ pour un lisseur
  • Bonus de 15€ pour une plateforme vibrante
  • Bonus de 15€ pour un rameur
  • Bonus de 15€ pour un rasoir électrique
  • Bonus de 15€ pour un tapis de course
  • Bonus de 15€ pour une tondeuse
  • Bonus de 15€ pour un sèche-cheveux
  • Bonus de 15€ pour un vélo d’appartement

Entretien du jardin

  • Bonus de 15€ pour un taille-haie électrique
  • Bonus de 15€ pour une tondeuse à gazon (et robot)

Outillage – Bricolage

Bonus de 20€ pour un outillage électroportatif

Objets connectés

Bonus de 20€ pour un drone

Image – Son

  • Bonus de 20€ pour un amplificateur
  • Bonus de 20€ pour une chaîne hi-fi
  • Bonus de 20€ pour une enceinte
  • Bonus de 20€ pour un home cinéma
  • Bonus de 20€ pour une table de mixage
  • Bonus de 60€ pour un téléviseur
  • Bonus de 20€ pour un tuner / démodulateur
  • Bonus de 30€ pour un vidéoprojecteur
  • Bonus de 20€ pour un lecteur DVD
  • Bonus de 20€ pour un appareil photo numérique ou reflex

Mobilité électrique

  • Bonus de 15€ pour une gyroroue
  • Bonus de 15€ pour un hoverboard
  • Bonus de 15€ pour une trottinette électrique
  • Bonus de 15€ à assistance électrique

Téléphonie

  • Bonus de 15€ pour un téléphone fixe
  • Bonus de 25€ pour un téléphone portable

Informatique – Gaming

  • Bonus de 20€ pour une console de jeux
  • Bonus de 35€ pour une imprimante
  • Bonus de 30€ pour un moniteur
  • Bonus 50€ pour un ordinateur fixe / tout-en-un
  • Bonus de 50€ pour un ordinateur portable
  • Bonus de 35€ pour un scanner
  • Bonus de 25€ pour une tablette

Le fonctionnement

Le bonus réparation, prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) est un montant1 déduit directement de la facture du consommateur qui se rend chez un réparateur labellisé « Qualirépar » pour faire réparer son produit. Tous les types de réparateurs y sont représentés : artisans, réparateurs indépendants, réparateurs industriels, Services-Après-Vente (SAV) fabricants et SAV distributeurs.

Si votre appareil est en panne et que vous souhaitez le faire réparer, voici la démarche à suivre pour pouvoir bénéficier du coup de pouce réparation : 👇

Démarche à suivre pour pouvoir bénéficier du coup de pouce réparation dans le cas où son ou ses appareils sont en panne et qu'on souhaite les faire réparer.
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  1. Mon appareil électronique ou électrique est en panne et je souhaite le faire réparer ?
    • Choix 1 : Oui. Je poursuis ma lecture au point n°2.
    • Choix 2 : Non. ED, le chat 😾 est en colère et dit « Comment ça, tu ne veux pas faire réparer ton appareil ? »
  2. Je souhaite bénéficier du bonus réparation ?
    • Choix 1 : Oui. Je poursuis ma lecture au point n°3.
    • Choix 2 : Non. ED, le chat 🙀 est choqué et dit « T’es bizarre… »
  3. Est-ce que mon appareil est éligible ?
    • Choix 1 : Oui. Je poursuis ma lecture au point n°4.
    • Choix 2 : Je ne sais pas. Dans ce cas, j’examine la liste des conditions d’éligibilité :
      • Présents sur la liste des appareils éligibles au bonus (voir ci-dessus);
      • Hors garantie légale ou commerciale (y compris les extensions de garantie)
      • Non couverts par une assurance
      • Détenus par un particulier
      • Disposant d’une plaque signalétique ou d’un numéro d’identification / IMEI
      • Respectant la réglementation
    • Choix 3 : Non. ED, le chat 😺 déclare « Zut… La prochaine fois sera la bonne. »
  4. Est-ce que ma panne est éligible ?
    • Choix 1 : Oui. Je poursuis ma lecture au point n°5.
    • Choix 2 : Je ne sais pas. Dans ce cas, j’étudie la liste des interventions non éligibles :
      • Dommages relevant des garanties légales des vices cachés
      • Dommages d’ordre non fonctionnel (sauf écrans cassés de téléphone portable)
      • Problèmes résultant d’un usage non conforme aux prescriptions du constructeur
      • Remplacement des consommables et accessoires
      • Opération de maintenance dont logiciel
    • Choix 3 : Non. ED, le chat 😺 déclare « Zut… La prochaine fois sera la bonne. »
  5. Je trouve un réparateur labellisé QualiRépar pour faire réparer mon appareil proche de chez moi.
  6. Je bénéficie d’une réduction de 10 à 45€ selon mon appareil.

Et si mon appareil ne peut pas être réparé ?

Et si, malgré tous vos efforts, votre appareil ne peut pas être réparé il est important de se tourner vers des solutions de recyclage appropriées.

La France s’est engagée sur la question de la gestion des déchets électriques et électroniques (DEEE). Ces déchets, issus de nos appareils électroniques et électriques quotidiens, contiennent souvent des matériaux précieux tels que le cuivre, l’aluminium et le plastique, mais aussi des substances polluantes comme le plomb, le mercure et les retardateurs de flamme. Leur recyclage approprié permet non seulement de récupérer ces matériaux, mais aussi de limiter la dispersion de polluants dans l’environnement. Par conséquent, il est essentiel de ne pas simplement jeter ces appareils à la poubelle.

Au lieu de cela, de nombreux points de collecte sont disponibles (souvent situés les magasins et les distributeurs) pour recueillir ces déchets et les acheminer vers des installations de recyclage spécialisées. Cliquez ici pour trouver un point de collecte proche de chez vous. (Source : Ecosystem)

1 Les produits concernés et les montants du bonus sont identiques partout en France et en Outre-mer.

Crédits photo : ©Ecosystem – ©Adobe Stock/ Alesmunt

Profils des aidants en France : qui sont-ils ?

Au sein du paysage complexe de l’accompagnement des individus en situation de fragilité en France, les aidants occupent une place centrale souvent sous-estimée. À un moment donné de notre vie, chacun peut endosser le rôle de « proche aidant », offrant un soutien régulier à un proche en raison de sa santé, de son âge ou d’un handicap. Chaque aidant traverse une expérience unique, pouvant être plus ou moins exigeante à gérer. Cette responsabilité peut influencer leur équilibre de vie, tant sur le plan personnel que professionnel, et parfois même leur santé. Mais qui sont réellement ces individus qui consacrent une part significative de leur existence à veiller sur autrui ?


➡️ Épisode N°3 « Être aidant »


Les 10 profils types des aidants

Cette typologie a été réalisée sur la base de 7,6 millions d’aidants1 âgés de 16 ans ou plus.

Les 10 profils types des aidants
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Catégorie 1 : Les aidants les plus impactés

Cette première catégorie est composée de 4 groupes distincts :

Groupe A : Les aidants apportant 34 heures ou plus d’aide par semaine

Composition des aidants : 35 % sont des conjoints, 30 % des parents, 25 % des enfants et 10 % d’autres types d’aidants.
Chiffres clés :

  • 482 000 aidants
  • 28 % ont un emploi
  • 78 % cohabitent avec la personne aidée
  • 49 % apportent plus de 11 aides à la vie quotidienne de la personne aidée.

Groupe B : Les aidants apportant 20 à 34 heures d’aide par semaine

Composition des aidants : 42 % sont des conjoints, 33 % des enfants, 13 % des parents et 12 % d’autres types d’aidants.
Chiffres clés :

  • 435 000 aidants
  • 72 % sont l’unique aidant de l’aidé
  • 65 % cohabitent avec la personne aidée.

Groupe C : Les parents aidant au quotidien un enfant de moins de 20 ans

Composition des aidants : 98 % sont des parents et 2 % d’autres aidants.
Chiffres clés :

  • 392 000 aidants
  • 64 % ont un emploi
  • 80 % sont des femmes
  • 34 % apportent entre 6 et 20 heures d’aide par semaine et 17 % entre 20 et 34 heures par semaine

Groupe D : Les aidants impliqués dans l’aide d’une personne ayant de nombreuses limitations

Composition des aidants : 59 % sont des enfants, 23 % des conjoints, 12 % des parents et 5 % d’autres types d’aidants.
Chiffres clés :

  • 536 000 aidants
  • 60 % apportent entre 6 et 20 heures d’aide par semaine
  • 74 % des aidés sont âgés de plus de 60 ans
  • 63 % apportent au moins 12 aides à la vie quotidienne de la personne aidée

Catégorie 2 : Les aidants moyennement impactés

Groupe E : Les conjoints et parents ayant peu de limitations, mais seuls pour les aider

Composition des aidants : 72 % sont des conjoints, 22 % des parents et 6 % des enfants.
Chiffres clés :

  • 2 172 000 aidants
  • 91 % sont l’unique aidant de l’aidé
  • 45 % apportent 1 à 3 aides à la vie quotidienne de la personne aidée
  • 61 % des aidés sont âgés de 20 à 60 ans
  • 82 % des aidés n’ont aucune limitation dans les activités essentielles de la vie quotidienne

Catégorie 3 : Les aidants les moins impactés

Groupe F : Des frères et sœurs, hors étudiants et apprentis (545 000 aidants)

Ce groupe est composé uniquement de frères et sœurs de la personne aidée. Ils sont 85 % à ne pas cohabiter avec la personne aidée et sont majoritairement l’aidant unique. L’aide apportée est « peu » intense et ne dépassent pas les 6 heures par semaine (64%). Enfin, près de 7 aidants sur 10 sont des femmes.

Groupe G : Des enfants aidants moins impactés, hors étudiants et apprentis (1 650 000 aidants)

Ce groupe d’aidants apporte de l’aide à une personne âgée de 60 à 80 ans (37%) ou de + de 80 ans (44%) ayant un faible niveau de limitations puisque 74 % d’entre eux n’ont déclaré aucune limitation. Tout de même l’aide apportée est moyennent intense puisque 44 % des aidants apportent 4 à 7 aides à la vie quotidienne d’une durée inférieure à 6 h par semaine (71 %).

Groupe H : Les jeunes aidants, étudiants et apprentis (252 000 aidants)

Les aidants de ce groupe sont principalement les enfants de la personne aidée (60 %), mais pas uniquement (13 % sont des frères et soeurs, par exemple), qui cohabitent très souvent avec la personne aidée (72 %). Ces aidants apportent une aide « peu » intense. Ils interviennent en particulier dans l’accompagnement pour les loisirs (promenades, cinéma, sport, etc.), l’aide à la prise de décisions mais aussi dans l’accompagnement en consultation médicale.

Groupe I : Les autres membres de la famille (626 000 aidants)

Ce groupe d’aidants apporte une aide « peu » intense avec moins de 6 h d’aides par semaine (81%). 39 % des aidés ont 80 ans ou plus et une personne aidée sur deux déclare deux aidants ou plus.

Groupe J : Les membres de l’entourage (525 000 aidants)

Ce groupe d’aidants apporte une aide « peu » intense avec moins de 6 h d’aides par semaine (77%). Ils ne cohabitent pas avec la personne aidée (95%). Enfin, les aidants de ce groupe sont principalement des femmes (61 %) et sont souvent à la retraite (46 %).

Comment cette typologie a été réalisée ?

Les origines

Ce travail a été mené en accord avec la stratégie nationale de mobilisation et de soutien en faveur des aidants2 : « Agir pour les aidants 2020-2022 ». Il s’est appuyé sur les données recueillies lors de deux enquêtes distinctes :

  1. Handicap-Santé réalisée en 2008 par la DREES et l’Insee, ciblait les proches aidants de personnes vivant en France en ménage ordinaire. L’étude a porté sur 5 000 aidants âgés de 16 ans ou plus, qui assistaient régulièrement une personne âgée de 5 ans ou plus.
  2. Capacités, Aides et REssources (CARE) des seniors, menée en 2015, s’est concentrée sur les proches aidants de personnes âgées de 60 ans ou plus vivant en France métropolitaine en ménage ordinaire. Cette fois-ci, 6 200 aidants âgés de 16 ans ou plus ont été interrogés, fournissant des informations sur l’aide régulière apportée à une personne âgée de 60 ans ou plus.

La méthodologie

Une classification des aidants a été établie dans le but de regrouper la plupart d’entre eux en un nombre minimal de catégories. La création d’une typologie structurée des proches aidants domiciliaires nécessite la prise en compte de plusieurs éléments :

  • Les caractéristiques objectives des aidants et des personnes aidées,
  • Les liens qui les unissent,
  • les besoins d’assistance des personnes aidées,
  • Le degré d’implication des aidants,
  • La charge ressentie par l’aidant

Source : « Les proches aidants : une population hétérogène » (Les dossiers de la DREES n° 110, mai 2023)

1 Chiffres de 2008
2 suivie par la deuxième stratégie nationale « Agir pour les aidants 2023-2027 »
Crédits photOs Ratana21 by Adobe Stock

La puissance de la bienveillance : petits gestes, grands effets

La bienveillance est définie comme une attitude et une disposition mentale qui impliquent une indulgence et une attention positive envers autrui, ainsi qu’un désir sincère de son bien-être et de son épanouissement. Contrairement à la simple sympathie ou gentillesse, la bienveillance va au-delà d’une réaction superficielle pour englober un engagement actif envers le bien-être des autres. Elle nécessite 1) de faire abstraction de ses intérêts personnels et 2) de comprendre.

Les 3 piliers de la bienveillance : l’empathie, la compassion et le respect

La bienveillance est une attitude complexe qui repose sur trois composantes essentielles. Ensemble, l’empathie, la compassion et le respect forment ainsi les piliers de la bienveillance !

Diagramme de Venn représentant les trois piliers de la bienveillance : la compassion, le respect et l'empathie
  • L’empathie correspond à la capacité à comprendre et à ressentir les émotions et les expériences d’autrui.

  • La compassion va au-delà de l’empathie en incluant un désir sincère d’aider ceux qui sont dans le besoin. Qu’ils soient proches ou éloignés, elle permet d’atténuer leur souffrance et en leur apportant du bien-être.

  • Le respect implique de traiter les autres avec dignité, de reconnaître leur autonomie et leurs droits, et de leur accorder une considération égale.

En résumé, avec un peu d’empathie, de compassion et de respect, on devient les maîtres Jedi de la bienveillance. Prêts à répandre des sourires et de la chaleur humaine partout où nous allons !

Son importance dans les relations sociales

D’abord, si nous parlons autant de bienveillance depuis quelques années ce n’est pas sans raison. Lorsque des personnes influentes comme l’a été Steve Jobs ont pu affirmer au cours de leur carrière:

« Mon travail n’est pas d’être gentil avec les gens. Mon travail est de les rendre meilleur. »

Il est facile de comprendre que nous vivons dans une société où la pression du travail est devenue si forte. Avec notamment des réductions de personnels, une précarisation de l’emploi, une augmentation du stress et un boom du burn-out. Dans un tel contexte, l’appel à la bienveillance a en effet quelque chose de décalé, voire d’indécent.

Et pourtant il n’a jamais été aussi important de promouvoir cette bienveillance au travail et dans les relations sociales d’une manière générale. Elle agit comme un ciment qui consolide les liens entre collègues. Elle contribue à instaurer un climat de confiance, de respect mutuel et de bonheur durable. Cette attitude ouvre la voie à une communication ouverte et constructive, où chacun se sent écouté et valorisé.

Les frictions et les conflits sont alors réduits ou inexistants, permettant aux individus de résoudre les désaccords de manière pacifique et respectueuse.


➡️ Épisode N°22 « La bienveillance »


5 petits gestes de bienveillance au quotidien

  • L’écoute active exige une écoute attentive de ce que l’autre exprime. On capture chaque aspect du message, qu’il soit verbal ou non. Il est essentiel de montrer à son interlocuteur que votre attention lui est entièrement dédiée et que vous avez bien saisi son propos.
  • Les compliments sincères représentent l’un des petits gestes de bienveillance les plus simples. Dire à une personne qu’elle a accompli quelque chose de bien ou qu’elle possède une qualité spéciale peut influencer positivement son estime de soi.
  • Les gestes de soutien et de solidarité consistent à offrir de manière généreuse son aide, son temps, ou ses ressources pour soutenir quelqu’un dans le besoin. Il peut s’agir d’un proche, d’un collègue ou même d’un inconnu.
  • La gratitude est un moyen puissant de reconnaître les contributions des autres et de leur faire savoir qu’ils sont appréciés et valorisés. Exprimer de la gratitude peut prendre de nombreuses formes. Soit en disant simplement « merci », en écrivant une lettre de remerciement, mais aussi en offrant un geste de gentillesse en retour.
  • La présence attentive implique une capacité à être pleinement présent et attentif aux besoins émotionnels des autres. Elle peut se manifester notamment par une preuve de patience et de tolérance envers les autres. Et peut aider à préserver des relations positives et éviter les conflits surtout dans les moments de stress ou de frustration.


(1) Étude réalisée en 2022 par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Huma
Crédits photos : pengedarseni by Adobe Stock

Logement en France : les chiffres clés du rapport 2023 de la Fondation Abbé Pierre 

logo Fondation Abbé Pierre

Chaque début d’année, la Fondation Abbé Pierre publie son nouveau rapport sur l’État du mal-logement en France. Cette analyse détaille en 336 pages tous les constats et toutes les questions et problématiques liées au logement.

Une Fondation d’utilité publique

Organisation caritative française, la Fondation Abbé Pierre a été créée en 1987 par l’Abbé Pierre lui-même et est reconnue d’utilité publique depuis le 11 février 1992. La Fondation est ainsi présente sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultra-marin à travers ses agences régionales ainsi qu’un réseau de Boutiques Solidarité (accueils de jour) et de Pensions de famille (lieux de vie).

Elle finance et accompagne des associations luttant contre le mal-logement et l’exclusion. Elle permet à toutes personnes défavorisées d’accéder à un logement décent et s’y maintenir. Finalement ce sont près de 900 projets soutenus par an, en France et à l’étranger, en intervenant principalement dans : 

  • La lutte pour que chacun puisse avoir un toit où vivre dignement ;
  • L’accueil et l’orientation de personnes en difficulté de manière inconditionnelle ;
  • Le combat contre toutes les formes d’injustice et de discrimination dans le logement ;
  • La participation au débat public, rappelant sans relâche à celles et ceux qui nous gouvernent leurs responsabilités en termes législatifs, économiques et sociaux.

Qu’est ce que le « mal-logement » ?

Aujourd’hui en France ce sont tout de même 4,2 millions de personnes qui souffrent de mal-logement ou d’absence de logement personnel. Le terme « mal-logement » fait référence à des situations de logement qui ne répondent pas aux exigences minimales de décence, de sécurité, de salubrité et de confort. Il englobe différentes formes de situations précaires liées au logement, notamment :

  • L’absence de domicile personnel
  • Les difficultés d’accès au logement
  • Les mauvaises conditions d’habitat
  • Les difficultés de maintien dans le logement
  • Le blocage de la mobilité résidentielle

2023, une année chaotique

Le rapport de la Fondation Abbé Pierre fait ainsi l’état des lieux de cette situation chaque année en France, Il se décompose, cette année, en deux parties : « L’éternel retour de l’habitat indigne » et « 2023, année noire pour les mal-logés ».

Le logement est le premier poste de dépenses des Français (INSEE), la crise économique qui continue de nous frapper en 2023 a notamment aggravé la précarité, l’accès aux logements sociaux, l’exclusion sociale ou encore les expulsions locatives.

Pour en savoir plus et lire le rapport de la Fondation Abbé Pierre dans son intégralité : cliquez ici


Crédits photos : Sébastien Godefroy/FAP

Nos astuces pour lutter contre le froid chez soi

À l’approche de l’hiver les températures avoisinent de plus en plus le 0 degré. Vous commencez à avoir froid même dans votre appartement ou votre maison. Si le matin vous peinez à sortir de votre lit et le soir vous vous blottissez sous une montagne de plaids, dans ce cas-là vous souffrez bien d’une vague de froid au sein de votre logement (ou bien vous êtes tombés malade… Mais ça, c’est une autre histoire).
Votre premier réflexe est d’allumer vos chauffages à fond, mais vous savez pertinemment que cela n’est ni bon pour la planète et surtout pas pour votre porte-monnaie.

Avant de revoir tout votre système de chauffage et de dépenser beaucoup d’argent à cet effet, sachez qu’il existe des astuces d’aménagement simples pour vous permettre de rester au chaud chez vous.


➡️ Épisode N°4 « Optimiser son chauffage »


Nos 5 astuces (+1 bonus) :

  1. Fermez vos volets dès la nuit tombée.
  2. Installez un rideau thermique et un boudin de porte pour éviter les courants d’air. Les ouvrants non performants peuvent être responsables de 15 % 1 des déperditions de chaleur d’un logement.
  3. Aérez votre intérieur 5 à 10 minutes par jour. 
  4. Ne pas éteindre son radiateur. Il est préférable de les laisser à un niveau bas durant votre absence, plutôt que de les éteindre et les rallumer régulièrement, les amenant à consommer plus d’énergie pour chauffer de façon homogène.
  5. Fermez vos portes des pièces inutilisées pour réduire la surface à chauffer.
  6. Bonus : N’oubliez pas de sortir votre belle bouillotte chat (à l’effigie d’ED) du placard et de la glisser dans votre lit avant d’aller vous coucher. Orteils chauds garantis !
Ed le chat qui testent les astuces pour lutter contre le froid


1. Déperditions moyennes pour une maison d’avant 1975 non-isolée – source : ADEME
Crédits photos Mackenzie by Adobe Stock

Costumière, c’est un métier !

Merci à Magali pour son intervention. Une bonne rigolade en perspective ! 🙂